NOTRE HISTOIRE

 En 2012, un groupe de communautés africaines et de groupes de la société civile alliés se sont réunis au Kenya pour discuter de la manière de répondre à l'expansion rapide de l'extractivisme minier à travers l'Afrique. Les délégués du Kenya, de l'Éthiopie, de l'Ouganda, du Nigeria, du Ghana et d'ailleurs se sont accordés sur la nécessité d'adopter une position plus ferme contre l'extractivisme et la vision dominante du "développement" minier, qui déplace les communautés et pollue les écosystèmes sur tout le continent. Nnimmo Bassey, poète africain et leader de la société civile, a résumé le sentiment du groupe en une phrase : " Oui à la vie, non à l'exploitation minière ".

Après une période de consultation globale avec les mouvements et organisations anti-mines établis, le réseau Yes to Life, No to Mining (Oui à la vie, non à l'exploitation minière) a été officiellement lancé en novembre 2014. Au cours de ses premières années d'existence, le réseau s'est concentré sur le rassemblement et la mise en relation d'alliés alignés sur la position du YLNM sur l'exploitation minière, sur la création d'un espace web en ligne et d'une boîte à outils, ainsi que sur la mise en place d'une structure de travail. En 2020, YLNM compte plus de 70 communautés, organisations et réseaux membres et 9 coordinateurs régionaux bénévoles issus du réseau.

Tout au long de l'existence du réseau, YLNM s'est efforcé de faciliter les initiatives de solidarité réactives entre les membres en cas de besoin. Par exemple, en 2015, les membres du YLNM ont coordonné une campagne de solidarité mondiale pour obtenir la libération du défenseur des droits de l'homme Beejin Khastumur, du groupe DMNN, membre du YLNM, qui avait été emprisonné pour s'être opposé à l'exploitation minière illégale.

Depuis 2016, l'équipe mondiale de coordinateurs régionaux d'YLNM a fait avancer un programme de travail actif pour soutenir et renforcer les mouvements anti-miniers nationaux et régionaux par le biais de petites subventions, d'échanges communautaires, de matériel d'information populaire et de boîtes à outils, de recherches, d'amplification médiatique et de webinaires. Nous nous sommes notamment attachés à soutenir cinq communautés "emblématiques" en Colombie, en Finlande, au Myanmar, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Galice, afin qu'elles partagent avec d'autres leurs histoires et leurs expériences en matière de résistance à l'exploitation minière et de protection/construction d'alternatives à l'extractivisme.

Depuis 2017, YLNM a collaboré à un certain nombre d'efforts de recherche différents soulignant le besoin critique de solutions post-extractionnelles aux crises climatiques et écologiques. Il s'agit notamment de :

La face cachée de la numérisation (2017)

Une transition vers la justice est une transition post-extractive (2019)

Voix du terrain : comment l'industrie minière profite de la COVID-19 (2020)

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